• Quelles sont les sources disponibles pour retrouver ses ancêtres protestants ou pour retracer l'histoire d'une communauté ? Si les sources ne posent guère de problème pour les XIXème et XXème siècles, il n'en est pas de même pour l'Ancien Régime, époque plus complexe pour les communautés protestantes apparues dans la France de la Renaissance, qu'elles soient luthériennes ou calvinistes (la majorité), surtout dans la période comprise entre 1685 et 1787, époque pendant laquelle le protestantisme n'a plus d'existence légale.

    Quelques pistes pour aider les généalogistes ou les historiens amateurs...

     

     

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  • Après un premier article présentant quelques considérations générales sur le protestantisme nobiliaire bas-normand, voici la liste des familles, avec leur(s) qualité(s) ou / et leur(s) titre(s), l'ancienneté de leur noblesse et leur élection de résidence.

    Dans le cas où vous seriez intéressés par l'une de ces familles en particulier, n'hésitez pas à me contacter.

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  • LE PROTESTANTISME NOBILIAIRE BAS-NORMAND
    DE L’ÉDIT DE NANTES A L’ÉDIT DE TOLÉRANCE
    (Généralité de Caen, 1598-1787).

    La Normandie est à bien des égards une région atypique dans l’histoire de la Réforme en France. Très tôt dans le temps, les idées de Calvin s’y propagent et y rencontrent un grand succès, faisant de la Normandie la province du Nord de la Loire la plus touchée par celles-ci. Dès 1550, les premières églises sont dressées et les communautés s’organisent, au sein desquelles la noblesse occupe une place importante, notamment dans la généralité de Caen (1). De grandes familles se rallient alors à la cause réformée et contribuent à la diffusion des idées nouvelles dans leurs terres et parmi leurs parenté et clientèle, tels les de Bricqueville dans le Bessin, les Aux-Épaules dans le Cotentin ou encore les de Montgommery dans la région d’Avranches. Dans les années 1560, le protestantisme nobiliaire bas-normand (2) est à son apogée.

    Quatre décennies plus tard, alors que l’Édit de Nantes met en 1598 un terme aux guerres de Religion et marque le début d’une période de cohabitation entre protestants et catholiques, le visage de ce protestantisme nobiliaire a bien changé. Nettement moins nombreux (3) au XVIIème siècle, les gentilshommes réformés semblent aussi plus soucieux de religion que leurs prédécesseurs, dont les conversions ne s’expliquaient pas que par des raisons spirituelles (4). Souvent minoritaires dans des communautés désormais dominées par la bourgeoisie urbaine ou par la notabilité rurale, ils tentent tout au long du siècle de concilier l’attachement à leur foi et la fidélité au pouvoir royal, alors que ce dernier leur est de moins en moins favorable, jusqu’au coup de grâce porté par la Révocation de l’Édit de Nantes en 1685. C’est à ce protestantisme nobiliaire postérieur à l’Édit de Nantes que nous avons voulu nous intéresser, celui-ci méritant sans conteste d’être reconsidéré, et afin de mesurer pleinement l’impact de la Révocation sur les familles nobles protestantes, l’étude en a été étendue jusqu’à l’Édit de Tolérance de 1787, qui accorde de nouveau la liberté de culte aux Réformés.

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