• Ce week-end ce sont les Journées du patrimoine qui ont pour thème cette année "100 ans de protection" . Pour le programme, c'est par ici : http://www.journeesdupatrimoine.culture.fr/la-une

    Journées du patrimoine 2013

    1. Présentation du thème.

    L'année 2013 revêt pour le monde du patrimoine une importance bien particulière : elle commémore en effet le centenaire de la loi du 31 décembre 1913, texte fondateur pour la protection des monuments historiques en France. C'est aussi la 30ème édition des Journées du patrimoine. Cette double commémoration invite à prendre la mesure de l’extraordinaire vitalité de l'action patrimoniale depuis cent ans et de l’engagement de l’ensemble des acteurs du patrimoine – privés comme publics, bénévoles comme professionnels. 

    Les Journées du patrimoine prolongent depuis près de 30 ans l’héritage transmis par la loi de 1913. Au-delà de ces deux journées de septembre tant attendues, elles stimulent la fréquentation pérenne des monuments publics et privés, tout en favorisant la compréhension et l’appropriation des enjeux de la politique de protection du patrimoine par les citoyens de tous les âges. 

    Le thème « 1913-2013 : 100 ans de protection » retenu pour cette 30e édition sera ainsi l’occasion :

    • d’appréhender les différentes étapes qui ont présidé à la protection d’un lieu ou d’un objet à travers visites, expositions, ateliers, démonstrations de savoir-faire ou conférences.
    • de valoriser l’engagement des propriétaires pour l’entretien et la valorisation d’un monument protégé et de mettre en avant l’histoire de leur site ou de leur collection. 
    • de découvrir 100 ans de chantiers et d’ateliers de restauration, 100 ans de travaux d’artisans, de restaurateurs et de laboratoires spécialisés, 100 ans de savoir-faire en matière de conservation et de mise en valeur du patrimoine.
    • de rendre hommage à l’investissement de toutes celles et ceux qui, depuis 100 ans, œuvrent au sein des administrations au recensement, à l’instruction des dossiers et des décisions. 
    • de connaître et comprendre les innovations technologiques qui ont renouvelé le travail de restauration et profondément transformé notre approche et notre connaissance du patrimoine. 

    L’ambition de cette édition 2013 reste enfin celle qui a fait vivre toutes les éditions précédentes et qui constitue l’identité même de la manifestation : faire connaître les richesses monumentales et mobilières qui nous entourent, dans toute leur diversité et sur l'ensemble du territoire.

    2. De l'importance de la protection du patrimoine.

    Journées du patrimoine 2013

    La protection au titre des monuments historiques n'est pas un label mais un dispositif législatif d'utilité publique basé sur des principes d'analyse scientifique. L'intérêt patrimonial d'un bien s'évalue en examinant un ensemble de critères historiques, artistiques, scientifiques et techniques. Les notions de rareté, d'exemplarité et d'intégrité des biens sont prises en compte.

    En 2013, plus de 44 000 immeubles et près de 132 000 objets sont protégés au titre des monuments historiques. Si ces chiffres peuvent sembler impressionnants, ils ne reflètent qu'une partie de la richesse des patrimoines bâti et mobilier en France, évalués à plusieurs centaines de milliers d'unités chacun. Les procédures et critères de protection aujourd'hui en vigueur visent notamment à compléter, par typologie, le parc des immeubles et objets protégés. Il est également procédé à l'actualisation et l'harmonisation des arrêtés de protections.

    Il existe deux types de monuments historiques :

    • les immeubles ou parties d'immeubles (parcs et jardins historiques, vestiges archéologiques et terrains renfermant de tels vestiges)
    • les objets mobiliers (meubles par nature ou immeubles par destination, comme les orgues)

    Une évolution sensible du type des biens protégés dans les procédures récentes témoigne de l'intérêt accru pour le patrimoine technique. Le nombre croissant des protections portant sur les navires, machines et usines en est l'illustration. L'augmentation du nombre des demandes de protection portant sur le patrimoine du XXe siècle est significative.

    Il existe deux niveaux de protection :

    • le classement au titre des monuments historiques pour les immeubles ou parties d'immeubles dont la conservation présente, au point de vue de l'histoire et de l'art, un intérêt public. Il représente le plus haut niveau de protection.
    • l'inscription au titre des monuments historiques lorsque le monument présente un intérêt suffisant pour en rendre désirable la préservation sans justifier une demande de classement immédiate.

    Une protection au titre des monuments historiques présente pour un propriétaire les avantages suivants :

    • la reconnaissance de l'intérêt patrimonial de l'édifice, de l'objet ou du jardin protégé, qui entraîne de réelles incitations à la conservation et à la restauration ;
    • les aides financières auxquelles peuvent venir s'ajouter celles des collectivités territoriales ;
    • l'aide scientifique et technique des services patrimoniaux de la direction régionale des Affaires culturelles compétente, de l'architecte en chef des monuments historiques ou d'un architecte du patrimoine ayant les compétences requises et de l'architecte des bâtiments de France (ABF) ;
    • la protection de leurs abords et d'éventuelles aides fiscales.

    Les services de l'Etat concourent à la mission de service public de protection, de conservation et de surveillance des monuments historiques, dont la responsabilité incombe au ministère de la Culture et de la Communication.

    Ils constituent un réseau déployé sur l'ensemble du territoire national, qui s'articule autour :

    • d'un échelon d'administration centrale : la direction générale des patrimoines (service du patrimoine – sous-direction des monuments historiques et des espaces protégés, inspection des patrimoines);
    • d'un échelon d'administration déconcentrée : les directions régionales des Affaires culturelles (DRAC). Celles-ci, placées sous l'autorité des préfets de région, comprennent parmi les services en charge du patrimoine les conservations régionales des monuments historiques (CRMH) – et dans les départements, les services territoriaux de l'architecture et du patrimoine (STAP) – et les conservations des antiquités et objets d'art (CAOA).

    Les DRAC mettent en œuvre les actions de protection, de conservation et de surveillance des immeubles et des objets mobiliers protégés au titre de la législation sur les monuments historiques.

    Ce réseau s'appuie notamment sur deux services à compétence nationales du ministère de la Culture et de la Communication :

    • le Laboratoire de recherche des monuments historiques, laboratoire spécialement dédié à l'étude scientifique des matériaux constitutifs des patrimoines bâti et mobilier, de leurs phénomènes d'altération et des techniques utilisées pour les conserver, les  restaurer et les mettre en valeur;
    • la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, chargée de recueillir, d'étudier, d'inventorier, de conserver et de mettre à la disposition aussi bien de l'administration que du public les ressources documentaires (archives, plans, photographies, livres et périodiques) concernant les édifices protégés au titre des monuments historiques.

    Les associations, fondations et chantiers de bénévoles jouent également un rôle essentiel dans la connaissance et la sauvegarde de ces patrimoines.

    3. Quelques chiffres-clés.

    Plus de 260 000 objets sont aujourd'hui protégés au titre des monuments historiques (décembre 2012), dont la moitié sont classés et la moitiés inscrits. Sur ces 260 000 objets, on trouve un peu plus de 44 000 édifices, dont près des 2/3 inscrits à l'SMH.

    La France compte 167 Villes et Pays d'Art et d'Histoire.

    949 édifices sont labellisés patrimoine du XXème siècle.

    170 maisons sont labellisées "Maisons des Illustres".

    385 jardins ont obtenus le label "Jardin remarquable".

    Il existe 104 secteurs sauvegardés, 678 zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), dont 250 environ en cours de tranformation en aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) et 95 nouvelles AVAP. Enfin, on trouve aussi 800 périmètres de protections modifiées (PPM).

    Au 31 décembre 2012, 38 biens culturels et naturels français étaient inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco.

    Source : Ministère de la Culture et de la Communication, Direction générale des patrimoines.


    votre commentaire
  • Quelles sont les sources disponibles pour retrouver ses ancêtres protestants ou pour retracer l'histoire d'une communauté ? Si les sources ne posent guère de problème pour les XIXème et XXème siècles, il n'en est pas de même pour l'Ancien Régime, époque plus complexe pour les communautés protestantes apparues dans la France de la Renaissance, qu'elles soient luthériennes ou calvinistes (la majorité), surtout dans la période comprise entre 1685 et 1787, époque pendant laquelle le protestantisme n'a plus d'existence légale.

    Quelques pistes pour aider les généalogistes ou les historiens amateurs...

     

     

    Lire la suite...


    2 commentaires
  • Une histoire des origines de l'état-civil ne saurait être complète sans évoquer la question des registres des communautés protestantes et juives sous l'Ancien Régime.

    1. Les registres protestants.

     

    Aux origines de l'état civil... Deuxième partie : les registres des communautés juives et protestantes sous l'Ancien Régime.

    Registres de l'Eglise réformée de Saint-Maixent (1659-1668) (source : archives départementales des Deux-Sèvres)

     

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Besoin d'aide pour une recherche généalogique ? Pour une transcription d'un document ? 

    N'hésitez pas à me transmettre vos demandes.

    Cette aide est gratuite.


    5 commentaires
  • 2. Les actes de naissance sous l'Ancien Régime.

    Avant la Révolution française, les actes de naissance sont de fait des actes de baptême, puisqu'ils figurent dans les registres paroissiaux ou registres de catholicité, tenus par les curés, dans un royaume où la religion catholique occupe une place très importante (1).

    Tenus dans l'ensemble de la France à partir du seizième siècle, généralement conservés depuis le dix-septième siècle, selon des règles qui ont évolué au cours du temps (voir l'article sur les registres paroissiaux dans la rubrique Généalogie), ils peuvent poser de nombreux problèmes aux généalogistes amateurs.

    Lire la suite...


    6 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires