• Ou comment commencer une généalogie... Quelques conseils (subjectifs) en la matière.

    Le premier pas est toujours le plus difficile. La généalogie n'échappe pas à cette règle, puisque la première question qu'on se pose est "par où commencer ?". 

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  • Les ressources disponibles aux archives départementales ne se limitent pas à l'état civil et beaucoup ne sont pas disponibles en ligne. Il ne faut donc pas hésiter à se déplacer quand c'est possible, sachant qu'un certain nombre d'inventaires sont disponibles sur Internet.

    Dans toutes les archives départementales, le cadre de classement des documents est toujours à peu près le même :

    Séries A à I : archives antérieures à 1790.

    Séries K à Z : archives postérieures à 1790. A l'exception de la série W, toutes regroupent des documents compris entre la période révolutionnaire et 1940.

    La série J, à part, regroupe des documents de toute époque, entrés "par voie extraordinaire", notamment des dons de particuliers, d'associations ou d'entreprises, des notes d'érudits, des thèses et monographies.

    Dans le détail :

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  • Dès lors que l'on effectue des recherches sur des archives antérieures à un siècle, le problème de la communicabilité des documents ne se pose plus. Il est même de plus en plus facile de remonter sa généalogie, les archives départementales mettant peu à peu en ligne les registres d'état civil, pour la période comprise entre la Révolution française et le début du vingtième siècle, et les registres paroissiaux pour les périodes antérieures (un article sera ultérieurement consacré à ce sujet).

    Pour autant, il faut bien avoir en tête que d'autres difficultés vont surgir au cours de ce type de recherche, la première d'entre elles, et non la moindre, étant liée à la paléographie, c'est-à-dire au déchiffrage des écritures anciennes. Plus on remonte le cours du temps et plus les documents deviennent difficiles à lire. Jusqu'à la Révolution française, les documents restent relativement accessibles. Au-delà, ça se complique rapidement, d'autant que les documents peuvent être en mauvais état, la pire période en la matière étant les XVIème et XVIIème siècles, avec des écritures souvent compliquées à déchiffrer. Cependant, tant qu'on se limite à l'état civil et en connaissant quelques clés de décryptage, on peut encore s'en sortir. Par contre, si l'on veut étendre ses recherches à d'autres types de documents (contre les actes notariés), mieux vaut maîtriser un tant soit peu la paléographie.

    Plus on s'éloigne dans le temps, plus le risque est grand également de devoir faire face à des carences dans les archives, qui vont soit être de plus en plus lacunaires, soit purement et simplement disparues. L'obligation d'enregistrer les baptêmes date de l'ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539, mais rares sont les registres conservés antérieurs à 1580. Quant aux registres de mariages et d'inhumations, leur apparition est plus tardive et assez aléatoire. Par ailleurs, plus les actes sont anciens et plus ils sont pauvres en informations, avec là encore une grande variabilité selon les registres concernés, surtout avant 1650.

    Enfin, dans le cadre de recherches ne se limitant pas à un simple état civil mais cherchant à retrouver le maximum d'informations sur ses ancêtres, va se poser le problème de savoir où trouver des informations et celui de l'accessibilté de documents parfois trop fragiles pour être communiqués au plus grand nombre.


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  • Les renseignements fournis par les archives constituent le fondement de toute recherche généalogique. Il n'est cependant pas toujours facile de s'y retrouver.

    Pour toute recherche portant sur une période récente, il faut en effet prendre garde aux délais de communicabilité. Depuis 2008, une nouvelle réglementation en la matière a été mise en place, après adoption d'une loi par l'Assemblée nationale et le Sénat. Ainsi, le délai de communicabilité pour les registres de naissances et de mariages a été ramené de 100 ans à 75 ans, tandis que les registres de décès et les tables décennables sont immédiatement consultables. En ce qui concerne les actes notariés, le délai a également été ramené à 75 ans, sauf si les actes en question concernent des mineurs : dans ce cas, ils ne peuvent être communiqués qu'après un siècle. Plus généralement, les documents ayant trait aux mineurs (vie privée, dossiers judiciaires) ne sont pas consultables avant cette période.

    Qui plus est, ces archives récentes ne sont pas toujours aisément accessibles, toutes n'étant pas disponibles aux archives départementales et encore moins en ligne. Pour l'état-civil, il faut souvent s'adresser aux mairies, en prouvant, par exemple avec un livret de famille, son lien de parenté avec la personne recherchée. Quant aux actes notariés, ils sont encore fréquemment conservés dans les études notariales, ce qui complique leur consultation. Il faut donc savoir s'armer de patience et compter aussi sur la mémoire familiale (témoignages, papiers et photos conservés).


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  • Le 15 juillet 2012, par Véronique Bancquart.

    La généalogie est ma passion depuis plus de dix ans. J'aimerais la faire partager au plus grand nombre, tout en tentant de proposer un regard un peu différent sur celle-ci. Nourrie par mes recherches d'Historienne, ma pratique de la généalogie a en effet profondément évolué et ne se cantonne plus à tenter simplement de retrouver les noms de mes ancêtres, leurs dates de naissance et de décès, leurs lieux de résidence ou encore leurs alliances matrimoniales. Je la vois désormais plutôt comme une enquête dans le passé, qui s'efforce de recomposer, dans la mesure du possible, des parcours individuels et de les inscrire dans le contexte de l'époque. Pour cela, mes connaissances en paléographie, en archivistique et en héraldique, trois sciences auxilaires de l'Histoire, ont été précieuses.

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